La question fait grand bruit, la question fait débat.
La Belgique ne cesse de ricaner concernant cette bande inutile qui amène à un goulot d’étranglement à hauteur de l’aire douanière de Sterpenich.
Le député LSAP Mars Di Bartolomea aimerait y voir plus clair du côté Luxembourgeois. Il a d’ailleurs posé la question au Ministre de la mobilité François Bausch afin de connaître l’actualité de ce projet et surtout son état d’avancement.
En ce 3 février 2023, voici la vue du Ministre Grand-Ducal de la Mobilité et des Travaux publics :
Suivant le plan national de mobilité 2035 (PNM35), l’autoroute A6 profitera d’une voie de priorisation pour bus et covoitureurs afin d’organiser la mobilité en 2035 dans le corridor de priorisation pour bus et covoitureurs afin d’organiser la mobilité en 2035 dans le corridor de transport A6/CFL50. Ainsi, le projet d’aménagement d’une voie de covoiturage sur l’autoroute A6 est toujours d’actualité.
Les études actuelles prévoient d’étendre le projet de covoiturage de la frontière belgo-luxembourgeoise à Sterpenich jusqu’à Luxembourg-Ville par l’ouverture d’une voie dédiée au covoiturage et aux transports publics à l’aide de l’affectation dynamique des voies, contrairement à une définition statique telle que pratiquée sur l’E411 en Belgique.
Comme déjà évoqué dans la réponse à la question parlementaire n°5545 du 21 janvier 2022 de Monsieur le Député Max Hahn, ni le calendrier, ni le financement ne peuvent être estimés à ce stade.
Néanmoins, les études techniques ont été entamées en considérant que, non seulement le gabarit de l’autoroute devra être adapté, mais également les modules du système de gestion du trafic LTMS du CITA devront être développés. Des évaluations de systèmes de surveillance relatifs au covoiturage sont également en cours.
Différentes études pour une modification de l’A6 ont déjà été lancées, notamment le remplacement du pont enjambant l’A6 portant la piste cyclable PC12. L’intégration d’un passage à faune, tel qu’il est prévu dans le plan national de protection de la nature, en fait également partie.
En outre, le réaménagement de l’échangeur de Steinfort en interaction avec le raccordement avec l’aire de Capellen devra être prévu.
En conclusion, le Luxembourg y pense,… y pense,… y pense… tandis que les belges,… l’ont fait !